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Le Tchad est devenu un pays pilier de la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, mais à l’heure où la coopération régionale s’organise pour faire face à ce fléau, le pays est confronté à une grave crise économique et manque cruellement de ressources. Le président Idriss Déby Itno nous accorde une interview dans ce contexte marqué par la chute des cours du pétrole, l’impasse dans le dialogue avec son opposition intérieure, des affaires qui entachent son propre entourage et un mécontentement populaire grandissant. Le président Idriss Déby Itno répond aux questions de Sophie Malibeaux (RFI), de Cyril Bensimon (Le Monde), et de Philippe Dessaint (TV5Monde). Dans cette interview une partie est exclusivement à la république centrafricaine à laquelle le président Tchadien n'a pas caché son intention de qualifié de "pédophile" l'armée française déployée en mission en centrafrique qui d'après lui a donné des armes aux milices antibalaka.


AFP : Autre voisin à problème, la Centrafrique. Votre armée est mise en cause par un rapport des Nations unies pour des exactions commises dans ce pays. Comment réagissez-vous à ces accusations et ne craignez-vous pas qu’un jour la justice internationale vienne vous demander des comptes ?

Déby : Ce rapport, qualifié de rapport des Nations unies, a été fait par des hommes politiques et des organisations de la société civile de la République centrafricaine (RCA). Je ne peux pas croire que l’armée tchadienne soit bonne au Mali et mauvaise en RCA. Quoi qu’il en soit, puisque ce rapport a été rendu public, la justice a été saisie et une enquête ouverte pour savoir ce qui s’est réellement passé. (…) Mais vous savez, il y a des pays dont les soldats ont fait des bêtises et qui jugent mal le rôle du Tchad alors que celui-ci était neutre.

AFP : Vous pensez à la France et aux soldats de Sangaris ?

Deby : Il y a les soldats français, les soldats congolais. Le Tchad a joué un rôle neutre alors que les autres ne l’ont pas été. Qui a armé les anti-balaka avec des grenades, des kalachnikov ? Qui a créé les affrontements entre chrétiens et musulmans ? Ce n’est pas le Tchad. Il faut demander à la France de faire une enquête. On a étiqueté le Tchad pour ne pas être accusé seul. C’est malhonnête. L’homosexualité, la pédophilie, ça n’existe pas dans nos traditions. Si l’on s’en prend au Tchad, c’est parce qu’il existe une haine contre notre armée qui a fait des sacrifices énormes pour protéger les intérêts des Occidentaux dans tous ses pays. Il y a des gens, des pays, des organisations qui nourrissent une haine contre le président Déby et contre l’armée tchadienne et c’est pour eux un moyen de se faire payer.

Rappelant que la crise centrafricaine a fait déjà plus de cent mille (100.00) victimes, dont les leaders ont lancé une pétition qui a déjà mille cinq cent  (1500) signatures, exigéant l'ouverture d'une enquete internationale contre les ordonnateurs du déploiement de l'armée Tchadienne et des mercenaires Tchadiens en pointant directement de doigt le président Tchadiens idriss déby itno pour crime en centrafrique. de l'autre coté le Gouvernement Tchadien dans un communiqué a tardivement interdit au Chef Rebelle Abdoulaye Hissene d'entrer sur le territoire Tchadien et lance un mandat d'arret contre ce dernier mais qu'en ai t-il de nouredine adam? c'est la question que pose nos rédacteurs affaire à suivre...

 

Albert LINGOU

@centrafriqueplume

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