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Diagnostic de la situation actuelle en république centrafricaine fait par Héritier Doneng

Dans un premier temps, peut on dire que les amis de la France d’hier, sont ils devenus ses ennemis d’aujourd’hui ? Car de nombreuses sources témoignent d’avoir vu les éléments français de l’opération sangaris avec les antis balaka qui sont très attentifs les uns des autres lors de ces évènements (sources : spéciale France investigation)

La France aurait promis aux partisans du régime KNK de les faire revenir au pouvoir ? Car lors des évènements, semblerait – il que les répressions contre les ex – séléka et les musulmans sont dirigées par les forces sangaris, qui après avoir désarmé une base des ex séléka les abandonnent entre les griffes des antis balaka qui se lancent à leur poursuite pour les neutraliser. En cas de résistance faisant appel aux interventions des troupes de la MISCA(MINUSCA), les sangaris interviennent pour s’interposer par le décollage d’un hélicoptère ou le stationnement d’un char sur la route, c’est alors un signal des sangaris aux antis balaka pour suspendre le combat (sources : proche des antis balaka)

Au même titre semblerai que la France incitent les musulmans et les ex séléka mécontents à lancer des attaques suicidaires en arme automatique ou des explosifs contre un attroupement des civiles non musulmans et les camps des déplacés internes (ledger) ?

Après avoir enregistré plusieurs cas d’attaques, comme à Gobongo en Octobre 2014 et à l’église Catholique de Fatima en Mai 2014, ayant déclenché un regain de violence dans toute la ville, nous conduis à réfléchir sur qui se cache derrière ces attaques odieuses ? Voilà aujourd’hui au cours de nos échanges, nous avons pu retrouver un jeune musulman qui nous a révélé une histoire très blessante : « je suis contacté par le chargé des affaires militaires auprès de l’ambassade de France à Bangui, qui est souvent accompagné d’un militaire français, ils sont deux au bord d’un pic up blanc. Ils m’ont montré une somme d’argent dans un sac que je n’ai jamais vu dans vie, en me proposant la somme et deux pistolets pour que j’aille assassiner des non-musulmans dans la ville. Je leurs ai dis de me donner juste un peu de temps pour réfléchir, au moment où je voulais partir, ils m’ont appelé et me remettre cinquante mille francs. Je suis parti et j’ai contacté l’imam pour lui expliqué les faits, il m’a répondu si je connais Allah, je leurs restitue tout ce qu’ils m’ont proposé, de ce fait je les ai contacté pour les informer que je ne pourrais pas exécuter cette mission. Quelques jours plus tard ils m’ont intercepté au niveau de lakouanga et voulaient m’arrêter en prenant pour prétexte que je suis un braqueur, heureusement que je suis dans mon quartier et les gens qui me connaissent sont intervenus. J’ai relaté les faits et la foule criait sur eux et ils sont partis. »

Confuse et exaspérée la France aurait compris que son plan a été démasqué au sein de la population et même des groupes armés qui la suit à la loupe, tant chez les antis balaka qu’elle a d’abord qualifié des ennemis de la paix parce qu’ils ne veulent plus respecter les consignes mais veulent à tout prix, mettre le PK5 à plat, qui est une zone que le Président Français François Hollande lors de sa visite a Bangui soutient l’engagement de la Présidente Catherine SAMBA PANZA qui alerte la communauté internationale que le Km5 est en danger il faut qu’il soit sécurisé sous très haute protection, car il symbolisent là ou vivent les derniers rescapés des musulmans de Bangui et qui témoignera le vivre ensemble entre chrétien et musulman qu’on est en train de voir aujourd’hui. D’autre part les ex séléka qui eux aussi insatisfaits de toutes les promesses qui leurs ont été faites pour obtenir la démission de Michel Djotodia à Ndjamena en Janvier 2014.

Ces deux mouvements seleka et anti balaka assoiffé du pouvoir ont finalement décidé à l’issue de leurs rencontres initiée à Nairobi ayant pour objectif d’ouvrir un front contre la France qui les aurait dupé, et de rechercher un moyen pour reprendre le pouvoir en faisant partir les autorités de la Transition qu’ils sous-estimeraient être en bon terme avec la France, en ignorant comment eux même se sont laissés manipuler hier pour plonger le pays dans le chaos qu’ils nous témoignent par leurs propres bouches.

Ainsi plusieurs plans ont été mis en place à l’issue de cette rencontre pour rendre la vie très difficile au peuple centrafricain et de l’induire à une insurrection populaire.

Sachant que le Nord-Ouest de la république centrafricaine est occupé par les Hommes de Martin KOUMTADJI alias Abdoulaye Miskine qui lui aussi fait parti des ex-séléka et a décidé après leurs prise de pouvoir pour des questions de sa sécurité de s’installer au Nord du pays, car il pourrait être attrapé par les fiefs d’Idriss Deby Itno qui font parti de la rébellion. C’est à lui que serait confié la mission de paralyser la circulation sur le corridor Bangui- Garoua mboulaye qui approvisionnent la ville de Bangui en vivre et consommable. Sur les axes comme Kaga bandoro - Bambari – Bangui, la présence des éléments d’Ali darasse, de nouredine adam et les antis balaka, constitue une menace perpétuelle aux populations à la recherche des bœufs et de la viande boucanée vers le nord et centre du pays. En voyant bien tous ces axes représentent les vaisseaux sanguins qui approvisionnent en aliment nutritif la ville de Bangui qui est le cœur la RCA un pays sous coma.

Cette insécurité sur ces axes donne naissance à une pression économique qui engendre la pénurie des produits de première nécessité sur le marché, bientôt sera la saison sèche, le fleuve qui approvisionne Bangui en hydro carbures ne sera pas navigable ce qui pourrait engendrer la pénurie. Tous créent une flambée des prix sur le marché et conduisent certaines entreprises à disparaitre ou à perdre leurs capitaux, faute de la rareté des biens sur le marché et la difficulté de s’approvisionner.

Cette pression économique engendre la pression sociale par la baisse du pouvoir d’achat des ménages, la pauvreté extrême, le chômage qui créent à leurs tours des mécontentements au sein de la population.

A ces mécontentements, la politique trouvera un court circuit pour verser de l’essence et attiser le feu qui brule la RCA, par la revendication du pouvoir, l’intoxication et l’incitation à la haine pour plonger le pays dans le chaos et atteindre leur fin.

Voilà en quelque sorte ce qui se passe en ce moment en RCA, malgré la volonté de la Présidente de conduire la RCA aux élections, les partis politiques qui ne sont pas prêts pour les élections et ceux qui ne sont pas éligibles en profite de soutenir vivement l’idée d’une troisième transition afin de remettre à zéro le compteur pour se faire place dans le système.

Déterminés d’atteindre leurs fins, des réunions se tiennent en ce moment partout dans la ville et en province pour préparer une insurrection populaire afin de renverser le régime en place, de s’en prendre à la France et de nettoyer la scène politique par un bain de sang ayant pour cible les vieux gourous de la politique centrafricaine qui constituent l’ancienne opposition à l’époque de Bozizé.

Voilà comment se résume le diagnostic de la situation actuelle. Le peuple centrafricain doit comprendre que son pays a largement échoué à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Ce peuple doit être uni pour bannir les vielles habitudes et penser dès maintenant à reconstruire son pays.

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